mercredi 21 mars 2012

Les décrets exterminateurs enfin abrogés ?


Les décrets exterminateurs enfin abrogés ?

M. Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée, a déposé hier une proposition de loi « tendant à abroger les décrets du 1er août et du 1er octobre 1793 ». Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces deux textes à l'origine des mesures visant à détruire la Vendée et à en exterminer la population sont en effet toujours en vigueur dans l'arsenal législatif de la République française. 

Le texte intégral de cette proposition de loi est le suivant :

Bruno RetailleauLes guerres de Vendée constituent un épisode dramatique de notre Histoire nationale.

Alors que les Vendéens accueillent favorablement les idéaux de 1789, ils sont heurtés par la constitution civile du clergé, la conscription de 1793 et l'arrogance d'une certaine bourgeoisie de la ville qui s'approprie de nouveaux privilèges. Commencée comme une révolte spontanée en mars 1793 contre la levée en masse, elle tourne vite à l'insurrection sur un territoire qui déborde largement du département et que l'on définira du nom de « Vendée militaire ».

Ne comprenant pas qu'une insurrection populaire se dresse contre la révolution du peuple, la Convention y verra un complot aristocratique, symbole de la contre-révolution. Cette lecture idéologique du conflit, à laquelle viendront s'ajouter les premiers succès remportés par l'armée vendéenne vont radicaliser rapidement la nature même des affrontements.

C'est alors qu'une logique d'escalade, puis une « rhétorique d'extermination » pour reprendre l'expression de François Furet, s'installent. Elles déboucheront sur une issue tragique.

La Convention vote le 1er août 1793 un premier décret dit d'anéantissement de la Vendée qui prévoit l'exécution des hommes « pris les armes à la main » mais surtout la déportation des femmes, des enfants et des vieillards. Deux mois plus tard, la Convention adopte le 1er octobre 1793 un décret modificateur qui ajoute à l'anéantissement matériel de la Vendée, l'extermination de ses habitants.

Sur le terrain, la guerre de Vendée s'achève avec la défaite de Cholet le 17 octobre 1793, la Virée de Galerne et l'écrasement de ce qui reste de l'armée vendéenne dans les marais de Savenay juste avant Noël de la même année.

La Vendée est vaincue. Une œuvre de pacification aurait pu consolider la paix civile et préparer la réconciliation. Pourtant, la violence va atteindre son paroxysme dans les premiers mois de l'année 1794 avec l'application rigoureuse des deux décrets d'anéantissement et d'extermination des 1er août et 1er octobre.

Les historiens ont désormais établi les faits. Le territoire de la Vendée militaire est alors soumis à une entreprise systématique d'extermination de masse. Carrier à Nantes trouve la guillotine trop lente et lui substitue les noyades expéditives dans la Loire de milliers de suspects, tandis que Turreau déchaîne ses colonnes infernales sur ce qui reste de population civile, blanche et bleue confondues.

Decret 1er octobre 1793Ce déchaînement de violence est d'autant plus inexcusable comme le dit François Furet qu'il s'agit « d'une violence révolutionnaire, la plus inexcusable au regard même du « salut public » qui lui sert d'excuse, puisque c'est une violence de vainqueurs, exercée punitivement après la liquidation de l'armée vendéenne ».

Ce massacre collectif trouve son fondement légal dans les deux décrets du 1er août et du 1er octobre 1793. Deux armistices furent signés après Thermidor mais, depuis lors, ces deux textes n'ont fait l'objet d'aucune abrogation. Ainsi, bien qu'ils ne portent plus aujourd'hui et depuis longtemps aucun effet juridique, ils font toujours partie de notre corpus de loi.

La présente proposition de loi a donc pour objet d'abroger ces deux décrets qui ont servi de base légale à de nombreuses atrocités et à l'extermination des vendéens aujourd'hui avérées.

Cette proposition de loi n'a pas pour objet d'inciter la représentation nationale à faire acte de repentance. Elle entend simplement rompre symboliquement avec cette législation contraire aux principes initiaux de la Révolution française contenus dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, au premier rang desquels figure le respect de la dignité humaine.
PROPOSITION DE LOI
Article unique
Le décret du 1er août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée et le décret du 1er octobre 1793 contenant une nouvelle organisation de l'armée destinée à combattre les rebelles de la Vendée, sous le nom d'Armée de l'Ouest, sont abrogés.
Illustrations : Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée ; proclamation de la Convention nationale à l'Armée de l'Ouest résultant du décret voté le 1er octobre 1793.
  

L'Assemblée et la Vendée

Le 21 février 2007,  est présentée à l’Assemblée Nationale PAR MM. Lionnel LUCA, Hervé de CHARETTE, MME Véronique BESSE, MM. Louis GUÉDON, Joël SARLOT, MME Hélène TANGUY, MM. Bernard CARAYON, Jacques REMILLER et Jérôme RIVIÈRE, une proposition de loi réclamant la reconnaissance du « génocide vendéen de 1793-1794 »
Le 23 février 2012, le Sénat a enregistré une proposition de loi tendant à abroger lesdécrets du 1er août et du 1er octobre 1793.
En mars 2012, M. Dominique Souchet, député de la 5e circonscription de Vendée, établit, avec un groupe de députés, une proposition de loi visant à reconnaître « publiquement le génocide vendéen de 1793-1794. »

http://www.itinerarium.fr/2012/03/18/le-genocide-vendeen-et-son-memoricide/

http://www.youtube.com/watch?v=KASEg3IR-xU 

La France et le Sacré-Coeur

23.11.2010

Le Royaume de France et le Sacré-Coeur

Sacr--Coeur-de-J-sus-Christ.jpg
Le 19 mars 1682,
Les 72 membres du clergé présents à l'Assemblée adoptent la Déclaration des Quatre Articles ( ou Déclaration de l’assemblée du clergé de France) rédigée par Bossuet, qui rappelle les libertés de l’Eglise gallicane :
1. le pape n’a qu’une autorité spirituelle, il ne peut ni juger les rois, ni les déposer.
2. le concile œcuménique est supérieur au pape.
3. les libertés de l’Eglise gallicane sont inviolables.
4. le pape n’est infaillible qu’avec le consentement de l’Eglise universelle.
 
Voltaire écrit : "L'Assemblée de 1682 crut que le moment était venu d'établir en France une Eglise catholique, apostolique, mais qui ne serait point romaine".
Louis_XIV.jpgLouis XIV demande que les Quatre Articles soient publiés dans toute la France, et enseignés dans les séminaires. Protestation d'une partie du clergé français, ainsi que du pape Innocent XI, qui condamne officiellement la Déclaration le 11 avril. Il refuse l'investiture canonique à tous les évêques nommés par lui. En 1688, 35 évêchés seront ainsi vacants. Pour éviter le schisme, Louis XIV cédera en 1693, informant le pape que la Déclaration ne serait plus enseignée en France.
1683 : Le 18 octobre, à Fontainebleau, Louis XIV révoque l'édit de Nantes (1598).

Le 17 juin 1689 : Marguerite-Marie reçoit les Demandes du Sacré-Cœur à la France.
sacrecoeur.jpg
 
Marguerite-Marie écrivit une première lettre à la Mère de Saumaise, son ancienne supérieure, en date du 23 février de la même année, afin de la remercier de tout ce qu'elle a fait dans le but de promouvoir le Message du Sacré-Cœur :
« Ah ! que de bonheur pour vous et pour ceux qui y contribuent ! car ils s'attirent par là l'amitié et les bénédictions éternelles de cet aimable Cœur, et un puissant protecteur pour notre patrie ...
Il ne veut établir Son règne parmi nous que pour nous accorder plus abondamment ses précieuses grâces de sanctification et de salut. »
Une seconde lettre, envoyée le 17 juin 1689, est beaucoup plus explicite :
« ... Il me semble que Notre-Seigneur désire entrer avec pompe et magnificence dans la maison des princes et des rois, pour y être honoré autant qu'il y a été outragé, méprisé et humilié en sa Passion, et qu'Il reçoive autant de plaisir de voir les grands de la terre abaissés et humiliés devant Lui, comme Il a senti d'amertume de se voir anéanti à leurs pieds.
Et voici les paroles que j'entendis sur ce sujet : "Fais savoir au Fils aîné de mon Sacré-Cœur, (parlant du Roi de France) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par la consécration à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise. Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de Son dessein, qui est la consécration d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommes de toute la France." »
Cette lettre, qui contient ce qu'on appelle le "Message du Sacré Cœur à la France", a été bien souvent discutée et diversement interprétée. Il est certain que les demandes du Sacré Cœur ne furent pas réalisées par Louis XIV, soit parce qu'elles ne lui parvinrent pas, soit parce qu'il ne se crût pas obligé de s'y conformer. Le Message valait-il pour la France, que le Roi incarnait en 1689 ? Beaucoup de fidèles n'en ont jamais douté.
Sainte Marguerite-Marie ne parle que du roi, car le roi et la France ne font qu'un. Le roi, c'était toutes les âmes de la France réunies en une seule âme. Notre-Seigneur Jésus-Christ l'appelle, Lui : le fils aîné de mon Sacré-Cœur.
 
Quant à l'étendard, pour bien comprendre ce que Dieu veut, il faut savoir que, depuis les temps les plus reculés, la France avait toujours eu un étendard sacré ; un étendard qui reposait dans le sanctuaire de Saint-Denis, à l'ombre des saints protecteurs de la France,2ayl5bdg.gif qui n'en sortait quand quand le roi se mettait à la tête de l'armée, et que l'on allait chercher solennellement à l'heure des périls suprêmes. L'étendard représentait l'âme religieuse de la France, et il flottait au milieu des bannières comme une prière.
C'est un étendard de ce genre que Dieu avait donné à Jeanne d'Arc. Il en avait prescrit la forme et les emblèmes, et Il lui avait ainsi communiqué des vertus qui conduisait la France épuisée à des triomphes inespérés. En 1689, Dieu demandait donc au Roi de France, par l'intermédiaire de Marguerite-Marie, quelque chose de semblable : un étendard sacré qui fût un acte de foi, et qui, indiquerait que, plus haut que la proverbiale bravoure de ses enfants, la France mettait l'appui et la bénédiction de Dieu.
 
Le 15 septembre 1693
Les évêques de France désavouent les quatre articles de la Déclaration de Bossuet, sur la demande d’Innocent XII et avec l’approbation de Louis XIV. Celui-ci informe le pape que la Déclaration ne sera plus enseignée en France. En retour, Innocent XII accepte l'extension du droit de régale à tous les diocèses et investit les évêques nommés depuis 1682.

Le 17 Juin 1789 Début de la Révolution Française
Soit 100 ans jour pour jour après la demande de consécration au Sacré Coeur
5 mai 1789, Louis XVI ouvrit officiellement la réunion des Etats généraux dans l’hôtel des Menus Plaisirs à Versailles (aujourd'hui un terrain vague). Dès le 6 mai, les députés du tiers état changèrent de nom, se faisant appeler «députés des Communes » à l'instar du Parlement britannique. L'usage voulait qu'il faille commencer par vérifier les pouvoirs des députés et les députés des communes proposèrent que tout cela fût fait en commun ce que refusèrent le clergé et la noblesse. Au bout d'un mois et ne cédant pas sur leurs exigences, les députés du tiers-état prirent la décision de tout vérifier eux-mêmes le 12 juin avec l'appui de quelques curés. Le 17 juin 1789, sur proposition de l'abbé Sieyès, les députés du tiers-état, considérant qu'ils représentaient les 9/6mes de la Nation, rejetèrent les trois ordres et se proclamèrent Assemblée Nationale. Ainsi, ils décidèrent de s'autoriser à percevoir des impôts et réfléchirent au fait d'écrire noir sur blanc les règles de gouvernement, les attributions de chacun (roi,la_Bastille.jpgministres, députés...) devant être clairement définies dans une Constitution. Il faut dire que cette méthode était déjà employée aux Amériques... Louis XVI se sentit bafoué. Très en colère et sur les conseils de son entourage, il fit fermer la salle de réunion des députés. Cela ne les découragea pas. Trois jours plus tard, ils se réunirent le 20 juin 1789 dans la salle du Jeu de Paume à Versailles. Ils proclamèrent le serment « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeraient, jusqu'à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides ». Ce fut le début de la Révolution...
Le 12 Juillet 1790 Début de la Persécution des prêtres
Le projet de constitution civile du clergé fut adopté par la Constituante le 12 juillet 1790.
D'inspiration gallicane, la constitution civile du clergé souhaitait établir l'indépendance totale (sauf en matière doctrinale) de l'Église de France à l'égard de la papauté. Son organisation se calquait sur l'administration civile, les évêchés correspondant aux 83 départements. Les évêques et les prêtres sont élus par les fidèles, constitués en corps électoraux locaux.
Les prêtres se divisent en deux groupes : Les jureurs qui prêtent serment à la constitution, et les réfractaires qui vivent et officient dans la clandestinité, protègés par les populations des Campagnes. Devant l'impossibilité d'imposer la Contitution civile du clergé, l'Assemblée aboli la liberté de culte, et instaure le culte de l'être suprême. Les français, très proches de leurs prêtres, se révoltent dans plusieurs endroits. Le soulèvement le plus connu est celui de Vendée qui a donné lieu à de fortes persécutions. De nombreuses régions se sont soulevées pour protèger leurs prêtres : la Bretagne, Lyon, Toulouse, la Provence ...
 Louis XVI
 Ce fut alors que l'infortuné Louis XVI se décida, mais trop tardivement, à un acte qui eût peut-être conjuré le danger s'il avait été fait à temps. Tombé du trône dans une prison, accablé des malheurs de la France, voyant qu'il n'y avait de ressources nulle part, il se souvint de Marguerite-Marie, du secret qui avait été confié à son aïeul, et il se décida à accomplir enfin cette consécration de la France au Cœur de Jésus, que Dieu avait demandé à ses pères et qui n'avait pas été réalisée.
Cet appel au secours sous forme de vœu, plus qu'une consécration, était-elle pourlouis16-testa.jpg autant conforme aux vœux de Notre-Seigneur ? Lorsqu'il prit cet engagement solennel, Louis XVI n'était plus roi que de nom. Hors, Notre-Seigneur voulait que la France soit consacrée à Son divin-Cœur par un Souverain en fonction, et non pas en roi dépouillé, recourant en dernier recours à Jésus-Christ, au fond d'une cellule, aux Tuileries...
Les Chouans et Vendéens
 Il nous faut rappeler que, durant la Révolution et les années qui suivirent, les Vendéens, révoltés face au régime anticlérical et antichrétien, et autres chouans prirent pour insigne le Sacré-Coeur surmonté d'une Croix, tous deux rouges sur fond blanc, avec cette devise : "Dieu et le Roy ". Ce culte prit alors une signification politique contre-révolutionnaire.

mardi 20 mars 2012

Espoir et Salut de la France

Ceci est un projet politique

Il s'agit de consacrer la France au Sacré-Coeur

Cette consécration est voulu par Dieu : que votre règne vienne, que votre volonté soit faite sur la Terre comme au ciel..

Cette consécration doit être publique mais peut se faire de manière privée dans un premier temps

Il faudra aussi apposer l'emblème du Sacré-Coeur sur le drapeau français

et modifier la constitution de la Veme République afin de prendre en compte ces changements importants

mardi 29 novembre 2011

Le Siècle..

http://le-siecle.info/


Le Siècle : réseau d'influence au cœur de la république

Place de la Concorde à Paris

jeudi 29 octobre 2009

NOTRE DOCTRINE

NOTRE DOCTRINE

LA CHRETIENTE

La Chrétienté est la famille des Nations Chrétiennes où règne le Christ dans l'ordre naturel, national, social et religieux.

LA TRIPARTITION SOCIALE

La Tripartition est la distinction sociale des hommes en trois ordres : les combattants, les travailleurs, et les religieux. Elles est au cœur de toutes les civilisations indo-européennes traditionnelles, mais aussi de la Chrétienté Médiévale ; avec les Bellatores (ceux qui combattent), Laboratores (ceux qui travaillent) et les Oratores (ceux qui prient).

LE MONDIALISME

Le mondialisme est le système à l'apogée de la révolution et des forces du mal. Il vise à uniformiser le monde sous toute ses formes (économiques, financières, écologiques, alimentaires...) sous la coupe d'une république universelle et d'un gouvernement mondial. Le capitalisme financier et la démocratie socialiste en sont ses plus fidèles tenants.

LA CONTRE-REVOLUTION

La contre révolution est la volonté de combattre les effets pervers de la révolution, du marxisme, du capitalisme et du mondialisme et de restaurer la société et la nation sur l'ordre et les principes naturels.